Luis Rubiales, jugé pour l’affaire du baiser forcé et mis en cause dans une myriade d’autres dossiers

Share

Le tour est finalement venu pour Luis Rubiales de prendre la parole. Le patron déchu de la Fédération espagnole de football (RFEF) a témoigné, mardi 11 février, à San Fernando de Henares, en banlieue de Madrid, lors du procès de l’affaire dite « du baiser forcé », qu’il a imposé à Jenni Hermoso après la finale victorieuse de la « Roja » (l’équipe d’Espagne) lors de la Coupe du monde féminine 2023. M. Rubiales a reconnu que ce geste était une erreur, mais affirme que la joueuse lui a donné son consentement – ce que dément l’intéressée. Il a aussi nié toute pression sur l’attaquante et ses proches, une question qui était au cœur des débats de la première semaine d’audience. Devant la cour, l’ancien footballeur de 47 ans a gardé un ton posé, loin de l’arrogance et la véhémence dont il est coutumier ; celles dont il avait fait preuve, notamment, au lendemain des faits.

Le parquet a requis à son encontre deux ans et demi de prison pour des délits d’agression sexuelle et de coercition. Mais ce dossier n’est ni le premier scandale, ni la seule accusation à laquelle Luis Rubiales doit faire face. Une enquête est en cours pour de possibles délits d’« administration déloyale et corruption » autour des travaux confiés, alors qu’il était président de la RFEF, à l’entreprise de construction Gruconsa, dont le propriétaire est le frère de l’ancien directeur juridique de la fédération. La justice s’intéresse aussi à de possibles versements de Gruconsa à une autre société, qui appartient à un ami d’enfance de M. Rubiales.

Il vous reste 79.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source du contenu: www.lemonde.fr

Dernières nouvelles

Dernières nouvelles