Les plaintes pour agressions sexuelles, déposées par des supportrices de Lens et de Lille à la suite de palpations de sécurité au stade du Havre à l’automne 2023, ont été classées sans suite, a annoncé, mardi 20 février, le procureur de la République de la ville normande, Bruno Dieudonné, auprès de l’Agence France-Presse.
Déposées notamment après les rencontres de Ligue 1 du Havre contre Lille le 1er octobre et contre Lens le 20 octobre, ces plaintes ont été classées « pour infractions insuffisamment caractérisées », a précisé M. Dieudonné.
Les plaignantes, qui visaient le même vigile, avaient rapporté des fouilles « ressenties comme invasives, évoquant des attouchements sur la poitrine et les parties génitales », mais il va falloir « démontrer l’agression sexuelle, et notamment un élément intentionnel », avait estimé le magistrat en novembre à l’AFP.
Le club du Havre avait alors expliqué que la palpation est faite par ses agents, mais qu’elle est « réalisée en présence de stadiers lensois [ce sont les clubs visiteurs qui gèrent le parcage des visiteurs, même si ce sont les locaux qui réalisent le contrôle des billets et les palpations] et de policiers », et « qu’aucune remarque n’a été remontée » sur les fouilles.
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