Remco Evenepoel : « Aux JO, l’ascension de la butte Montmartre me fait saliver d’avance »

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Vainqueur en solitaire, samedi 10 février, dès sa course de rentrée – la Figueira Champions Classic, au Portugal –, Remco Evenepoel est en tête au classement général du Tour de l’Algarve, qui se termine dimanche 18 février. En 2024, celui que l’on surnomme le « Petit Cannibale » – en référence à Eddy Merckx – va poursuivre plusieurs grands objectifs. Le phénomène du cyclisme belge, 24 ans, visera une troisième victoire consécutive lors de Liège-Bastogne-Liège (21 avril). Surtout, du 29 juin au 21 juillet, il disputera son premier Tour de France, avant de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août), où il est attendu lors du contre-la-montre et de la course en ligne, et aux championnats du monde (21 au 29 septembre), à Zurich, en Suisse. A l’orée de la nouvelle saison, le leader de l’équipe Soudal Quick-Step a répondu aux questions du Monde.

Votre année s’annonce chargée. Comment l’abordez-vous, après une saison 2023 marquée par votre abandon lors du Giro ?

C’est une saison excitante, avec de grandes courses au programme. Nous avions défini ce calendrier, il y a quelques mois. L’année dernière, nous avions fait le choix de ne pas faire le Tour de France et de privilégier le Giro. Or tout ne s’est pas passé comme prévu dans mon cycle de progression. C’était très frustrant de devoir jeter l’éponge à cause de malchance [malade du Covid-19, il avait dû abandonner, maillot rose sur les épaules, avant la 10e étape]. Je suis persuadé que j’aurais dû le gagner, mais le destin en a voulu autrement. Nous repartons sur de nouvelles bases, et 2024 doit être la saison de la confirmation. L’équipe a beaucoup d’attentes. A moi d’y répondre.

Si vous ne deviez choisir qu’une seule de ces courses, laquelle privilégieriez-vous ?

C’est un choix cornélien. Et je risque de devoir froisser mes compatriotes belges en ne choisissant pas Liège-Bastogne-Liège, une classique qui m’a pourtant fait aimer le cyclisme, puisque je m’y rendais chaque année quand j’étais plus jeune.

Mais le Tour de France, avec son maillot jaune, occupe une place à part dans l’imaginaire. Tout cycliste rêve de remporter cette épreuve. Pour leur périodicité, les Jeux olympiques ont plus de valeur dans certains sports. Or le cyclisme n’en fait pas partie. Le Tour de France, c’est une olympiade annuelle, avec les meilleurs coureurs du monde.

Quel sera votre objectif sur le Tour de France ?

Cet hiver, nous avons axé notre préparation sur le travail foncier, domaine dans lequel je devais progresser en vue du Tour. Ce sera une grande découverte. Nous avons espoir de remporter une étape et, malgré la forte concurrence, de figurer sur le podium.

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Source du contenu: www.lemonde.fr

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